Maitresse a pris l'habitude de me garder plus longtemps auprès d'elle après m'avoir convoqué pour diverses tâches domestiques. Elle préfère me garder sous la main, ou plutôt sous
ses pieds au cas où elle aurait besoin de faire effectuer des corvées supplémentaires ou un simple massage. Mais durant ces périodes parfois longues
d'inactivité, elle exige que je me fasse totalement oublier sans le moindre droit à la parole, ni celui de bouger et en plaçant mon corps à un endroit où il ne génera point.
Mes jambes sont attachées par un adhésif et mon visage recouvert d'un masque qui puisse le protéger lors d'un piétinement extrème. La semaine dernière, j'ai ainsi passé plus de 8 heures
couché presque nu le long du couloir d'entrée. Heureusement, le parquet n'est pas aussi froid que le carrelage de la cuisine ou des toilettes, où il m'est arrivé de croupir durant des
périodes plus brèves.
Maitresse était très occupée par la gestion de ses affaires et par de multiples appels téléphoniques. Elle ne m'a presque pas adressé la parole, seulement pour éxiger que ma langue fasse briller
le cuir de ses bottes avant qu'elle ne sorte quelques minutes pour une sourse rapide, puis au retour pour que le nettoyage concerne le dessous de ses semelles après qu'elle les ait
essuyé sur mon ventre.
- Comme cela, Boris, je peux garder ces bottes magnifiques dans l'appartement sans le salir. Tu verras à quel point elles sont utiles.
En effet, Maitresse est repassé à maintes reprises dans le couloir pour me piétiner de plus en plus durement. Il lui est arrivé de m'écraser le visage tout en plaisantant au
téléphone avec l'une de ses amies sur les hommes qui avec la crise étaient de plus en plus masochistes. Les talons renforcés par une pointe métallique tentaient de me transpercer le ventre
et la seule parade est de contracter les muscles concernés au maximum de leurs possibilités. Cela constitue une épreuve physique éprouvante, n'empêche pas la peau de rougir fortement et la
douleur de s'installer mais il n'y a ainsi pas de risque d'une vraie blessure. Mon corps fut tout de même progressivement couvert de poinçons violets destinés à demeurer visibles et
sensibles les jours à venir. Mais comme souvent durant les traitements les plus humiliants, le sentiment très fort d'avoir franchi une étape supplémentaire dans la soumission à ma Maitresse me
fit presque oublier la souffrance subie.
Cette dernière rencontre avec Maitresse Ava remonte déjà à plus d'une semaine. Mais je sens toujours sur mon corps meurtri ses bottes aux talons aiguilles continuer à me piétiner, jour
et nuit, quelque-soit ma position. Mes journées au travail sont éprouvantes, mes modestes responsabilités d'obscur comptable nécessitent une grande attention sous peine
d'accumuler des erreurs synonymes de faute professionnelle. Les marques rouges commencent à s'estomper mais elles sont longtemps demeurées très visibles et très douloureuse tant
Maitresse a pu marcher sur chaque partie de mon anatomie et sans la moindre retenue.
En fait, je n'ai que mérité un tel traitement puisque cela faisait des mois que je lui montrait des images prélevées sur les sites les plus osés comme Cruella, d'esclaves subissant des
piétinements intensifs de la part de belles maitresse d'un sadisme hors du commun. Par ailleurs, et sans qu'on puisse en trouver une explication, j'ai une résistance à la douleur plus forte
dans le cadre du piétinement, que dans celui de la flagellation. Maitresse trouve aussi que le fouet ou la cravache ont l'inconvénient de faire beaucoup de bruit et necessite vraiment
un endroit isolé, au moins phoniquement comme dans le donjon de Maitresse Chantal (Récit : "Souffrir pour ma Maitresse"); alors que le piétinement ou les coups de pied ne résonnent que si
l'esclave en vient à crier de douleur. En me baillonnant de la sorte, Maitresse Ava parait à tous ces inconvienients et pouvait disposer à loisir d'une carpette sur laquelle elle pouvait essuyer
ses bottes durant plusieurs minutes à chacun de ses passages.
Avec le recul, cette expérience douloureuse m'a aussi apporté des sensations mémorables. Le sentiment de vulnérabilité par rapport à une dame aussi belle et cruelle reste extraordinaire, même si
sur le coup, la douleur et la peur que Maitresse aille trop loin dans sa cruauté, ne permettent pas d'en profiter immédiatement. On se sent tel un insecte ou un vers de terre dont la vie ne
dépend que de la décision d'une déesse inaccessible, aux jambes d'une beauté sublissimes. J'ai ainsi gravé dans ma mémoire des images très fortes de ma Maitresse dans toute sa
splendeur, admirée depuis le sol à travers les minuscules orifices de mon masque de cuir.
" Eh oui, Boris, tu n'es plus qu'un paillasson totalement à ma merci".
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