Les passagers  Business Class du vol 714 arrivaient d’un pas décidé dans le hall de l’aérogare Air France de Nice Cote-d’Azur.  Maitresse Athéna se distinguait par sa grande taille et son élégante coiffure blonde. Elle était vêtue d'un tailleur chic et entourée par ses deux jeunes soumis en costume, semblait telle une cadre supérieure venue traiter des affaires importantes sur la Riviera.
 
Elle me reconnut rapidement, et me fixa du regard sans éprouver la moindre émotion; Maitresse Ava lui avait envoyé quelques photos de mon visage. De mon coté, me trouver face à une sublime lady d'Other World Kingdom, et l'une des dominatrices les plus célèbres d'Europe suscitait en moi une grande émotion. Fébrilement, je prenais sa main et y posais mes lèvres respectueusement en mimant une révérence comme le font les domestiques bien éduqués. La belle dame venue de Bruxelles esquissa un rapide sourire de satisfaction puis me fit signe de la conduire vers la voiture.

Après avoir conduit nos invités dans la Villa, il me fallu repartir très vite sur l'ordre de ma Maitresse avec une liste de course impressionnante, et l'obligation pour plusieurs produits de n'acheter que du bio et chez diverses boutiques spécialisées. Il m'était également ordonné une fois rentré  de faire briller la voiture, d'étendre une bassine de linge sur le séchoir, de cirer une bonne douzaine de paires de chaussures féminines, de manger rapidement les restes du déjeuner de Maitresse, de passer la serpillère sur la terrasse,de me laver à l'eau froide du jardin pour être prêt à servir.

  A la fin de la soirée, je m'allongeai épuisé sur un matelas dans le garage,entre le pare-choc de la Mercedes et du matériel de jardinage;prêt à répondre immédiatement aux ordres des dominatrices, si par exemple celles-ci voulaient se désaltérer sur la terrasse. Mais les portes et les fenêtres restèrent fermées afin de ne pas alerter le voisinage avec les cris des soumis.
Il fut impossible le sommeil avant 2 heures du matin: Les bruits, même étouffés à l'intérieur du salon, me laissait deviner à quel point les deux maitresses s'amusaient avec leur deux esclaves. Les coups de fouet pleuvaient, les jeunes hommes gémissaient,les dominatrices riaient, commentaient les effets des sévices infligés sur les corps offerts.
 
Quand j'ouvris les yeux, au petit matin, le silence était total. Je me rappelais la consigne d'astiquer la terrasse si les Maitresses voulaient y prendre leur petit-déjeuner. En nettoyant les nombreux carrelages il me fut permis de jeter un oeil dans le couloir menant aux chambres des dames. Un frisson me parcourut en découvrant comment les deux jeunes hommes avaient passé la nuit : chacun d'entre eux dormait à genoux, tenu en laisse juste à la porte de chaque chambre. Steve était prostré à l'entrée de la Chambre d'Ava, et Wilfried dans une position identique devant celle de la sublime maitresse Athéna. Les dames devaient être réveillées car la laisse de Steve se tendit pour éxiger sans doute qu'il vienne servir au pied du lit.
 
En revenant vers mon petit refuge, j'étais bouleversé et n'aspirait qu'à une seule chose : Pouvoir montrer à Maitresse Ava que je pouvais également passer mes nuits ainsi attaché et ainsi asservi.